1) Une enfance heureuse
Sidonie-Gabrielle Colette est née en Bourgogne à Saint-Sauveur en Puisaye en 1873.
Elle passe une enfance et une adolescence heureuse auprès de ses parents, Sidonie Landoy et le capitaine Jules-Joseph Colette. Ceux-ci cultivent son intellect et son goût pour le français et les lettres.
2) Premier mariage et arrivée à Paris
En 1893, elle épouse l’écrivain Henri Gauthier-Villars, surnommé Willy. Ils partent ensuite vivre à Paris et Colette prend contact avec les cercles artistiques et littéraires parisiens.
Willy signe lui-même la première série de romans de son épouse. Celle-ci met en scène le personnage de Claudine, dont l’évolution est largement autobiographique.
3) Libération personnelle et artistique
Colette se sépare de Willy en 1906. Le divorce est prononcé quelques années plus tard.
Elle commence une carrière de mime et d’artiste de music-hall où elle exécute des pantomimes d’inspiration orientale, ses tenues faisant scandale. Elle a également des relations avec des femmes.
Pendant cette période de libération personnelle et artistique, l’auteure commence à signer des ouvrages sous le nom de “Colette”.
Colette se remarie en 1912 à Henry de Jouvenel avec qui elle aura une fille. Encouragée par son mari, elle travaille comme journaliste et critique. Elle devient ensuite directrice littéraire du journal Le Matin.
Elle divorce en 1923 après avoir eu une liaison avec le fils de son mari, dont elle s’inspire notamment pour son roman Le Blé en herbe publié la même année.
En 1925 elle rencontre Maurice Goudeket qui devient son troisième mari.
Elle publie Sido, où elle raconte ses souvenirs d’enfance, avec en particulier la figure centrale de sa mère, Sidonie, en 1929.
4) Reconnaissance littéraire
En 1945, elle est élue à l’Académie Goncourt qu’elle préside à partir de 1949. Colette obtient également la Légion d’Honneur.
Ecrivaine célèbre et reconnue, elle souffre cependant d’arthrose. Sa production littéraire ralentit du fait de son état de santé et elle quitte de moins en moins son appartement parisien.
Colette meurt en 1954 et devient la première femme à bénéficier de funérailles nationales.
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