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mouvement littéraire

Table des matières

Humanisme, préciosité, Nouveau Roman... Tu as sûrement déjà entendu ces noms de mouvements littéraires. Mais avant de te plonger dans l’histoire de la littérature, sais-tu ce qu’est un mouvement littéraire?

1) Le mouvement littéraire : un groupe d’auteurs

Il faut en effet plusieurs auteurs pour créer un mouvement littéraire.

Un mouvement peut également compter d‘autres artistes (peintres, sculpteurs, musiciens, architectes…). C’est le cas du romantisme ou du surréalisme, par exemple. On parle alors de mouvement culturel.

2) Une même époque

Un mouvement littéraire est obligatoirement rattaché à un contexte historique et à une époque bien définie !

Ainsi, tu ne peux pas trouver d’auteur baroque au XIXe siècle, ou d’auteur de l’Absurde pendant le siècle des Lumières. Il te faut donc bien connaître ta chronologie des différents mouvements littéraires pour ne pas faire d’erreur.

Attention cependant à ne pas être trop “rigide” au niveau des dates. Les mouvements littéraires ont souvent, comme les effets de mode par exemple, des dates de commencement et de fin assez floues (à une dizaine d’années près par exemple).

3) Une vision esthétique commune

Les auteurs appartenant à un mouvement littéraire ont la même vision de la littérature et les mêmes idées esthétiques. Ils ont le même avis sur ce qui constitue la beauté, et quel(s) genre(s) littéraires leur permettent d’exprimer au mieux leurs idées et thématiques préférées.

Ainsi, on peut considérer par exemple l’époque du classicisme (XVIIe siècle) comme l’âge d’or du théâtre, tandis que l’époque du réalisme (XIXe siècle) serait celui du roman.

4) Le manifeste d’un mouvement littéraire

Les auteurs consignent souvent cette vision et ces règles esthétiques dans un manifeste.

Un manifeste est donc un document (un article, un essai ou autre…) qui regroupe les principales idées d’un mouvement littéraire et explique les ambitions de ce dernier.

On peut citer, par exemple, Défense et illustration de la langue française, de Joachim du Bellay, pour la Pléiade, ou encore Le Manifeste du surréalisme d’André Breton.

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